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RETOUR DE LA MADONE DE BRANDO 

       Le film :04:14:22 :https://youtu.be/VKOWXHWgzy8


Le 16 Juillet 2024, la Madone de Brando fait son retour sur son lieu d’origine. 

Une messe est célébrée pour l’occasion. Diu vi salvi Regina 

DE LA FÉDÉRATION DES CONFRÉRIES DE BRANDO




La redécouverte du retable de La Vierge en trône tenant l'Enfant, dite aussi Madone de Brando, relance l’actualité d’une réflexion menée, dans le cadre d’une recherche-action, avec Jean Christophe Liccia, historien chercheur du nord de la Corse et avec i cantori (les chantres) de la Fédération des confréries de Brando (microrégion du Cap-corse). 

L’histoire de la ré-apparition quasi fortuite de l’oeuvre, nous apprend que le précieux retable ornait l’autel du couvent San Francescu (Saint-François) de Brando construit en 1464. À l’abandon du couvent, après la Révolution française, le prestigieux retable est conservé dans l’église Sainte Marie de Brando proche du couvent jusqu’en1839.

La Madone de Brando provient de la prestigieuse collection de Primitifs italiens du célèbre collectionneur Albin Chalandon (1809-1885). Les notes qu’il rédige nous donnent des éléments d’informations contextuelles en histoire de l’art et les conditions dans lesquelles il a acquis l'oeuvre en 1839 : « le précieux retable appartenait jadis à la chapelle d’un couvent franciscain situé dans le voisinage ». Il explique avoir acquis ce panneau de bois peint, des années après la ruine du couvent. « Il est probable qu’il avait été offert comme ex-voto par quelque négociant génois. J’en ai fait l’acquisition en 1839 avec l’autorisation de l’évêque d’Ajaccio ».

Estimée comme étant un chef-d’œuvre de la Renaissance, la Madone de Brando, restée depuis cette date conservée au sein de la famille Chalandon, est de ce fait en bon état et totalement inédite sur le marché de l’art, quand elle fait une réapparition inopinée en 2023. 

Le « bijou de la Renaissance » est alors destiné à une vente aux enchères organisée par la maison de Baecque. L’histoire de son retour en Corse fait état d’une transaction - avec le ministère de la Culture, la collectivité de Corse qui revendique l’inaliénabilité et la paternité publique de l’œuvre, le maire de Brando, Patrick Sanguinetti, et le commissaire-priseur Étienne De Baecque. L’acquisition illicite étant attestée par un document retrouvé dans les archives de la Corse, l’accord trouvé avec la famille Chalandon, héritière de l’oeuvre, aboutit finalement au retrait du catalogue de la vente programmée en mars 2023, à l’Hôtel Drouot à Paris. La campagne de mécénat populaire lancée par la Fondation du patrimoine, a permis à chacun de participer à ce sauvetage, pour faire revenir ce joyau sur son lieu d’origine.


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